Les technologies de production d'hologrammes sont à la base de la qualité et de l'application de l'hologramme. Nous disposons des technologies les plus récentes.
Il existe différentes technologies de production d'hologrammes. Il faut tenir compte de deux directions fondamentales. D'une part, l'holographie classique au sens de "l'écriture avec de la lumière" dans un substrat - d'autre part, la "projection holographique" d'une image ou d'un film sur un écran spécial. Nous nous occupons de la production d'hologrammes en relief. Vous pouvez en découvrir les principes de base dans de brèves descriptions.
Avant de pouvoir produire un hologramme dans sa forme définitive, il faut créer ce que l'on appelle un master, qui est la "mère" de toutes les étapes de production suivantes.
Le master est la clé de la qualité et de l'application de l'hologramme. C'est ici que se décide la forme sous laquelle la lumière est projetée dans le film holographique. Toutes les caractéristiques de l'hologramme sont définies dans un master holographique. Certains attributs tels que les effets et les caractéristiques de sécurité dans les différents niveaux de sécurité sont décrits à la page DESIGN&MASTERING.
Il faut soit un objet réel, soit un fichier vectoriel généré par ordinateur comme point de départ.
Pour l'enregistrement, il faut une pièce absolument sombre, plusieurs lasers très puissants en rouge, vert et bleu (pour les hologrammes multicolores grâce au mélange additif des couleurs) et un poste de travail absolument exempt de vibrations. Les moindres secousses peuvent détruire un enregistrement maître. Si les ondes d'interférence se déplacent par exemple d'une demi-longueur d'onde, le creux et le sommet de l'onde s'effacent à certains endroits. L'image serait détruite. C'est pourquoi certains des plus grands masters holographiques destinés à la production industrielle de films ont été exposés dans des systèmes de grottes souterraines.
Le faisceau laser est divisé en deux par un "beamsplitter" et dévié par différentes lentilles et miroirs de telle sorte que l'un des rayons, le "rayon de référence", frappe directement le film holographique (halogénure d'argent) et que le second rayon, le "rayon objet", frappe l'objet placé devant le film. Les interférences qui sont alors photographiées par les deux rayons sur le film holographique correspondent exactement à la lumière qui émane de l'objet lorsque nous le regardons avec nos yeux. Il s'agit donc d'une copie exacte à 100% de la surface de l'objet.
Une fois le film développé, il est possible de voir l'image tridimensionnelle exacte de l'objet lorsqu'une source lumineuse est utilisée sous le même angle que le faisceau de référence. Selon la taille de l'angle, l'objet tourne autour de son propre axe pour l'observateur et les visages, par exemple, peuvent être observés de tous les côtés, selon la taille de l'angle de prise de vue.
Avec le développement de la Exposition à matrice de points l'holographie a fait un grand bond en avant. Grâce à cette technologie, il est possible d'exposer des fichiers générés par ordinateur, qu'il s'agisse d'images, de graphiques vectoriels ou même de courtes séquences de films dans un film holographique. Dans cette forme d'exposition, le film aux halogénures d'argent est exposé point par point au moyen d'un laser et le fichier de départ est ainsi déposé sur le film holographique. Les résolutions standard se situent ici entre 24 000 et 120 000 dpi.
Des machines d'exposition spéciales permettent toutefois d'atteindre des résolutions bien plus élevées. Le site La technologie Nano Optical Imaging nous permet de réaliser des résolutions allant jusqu'à 637.000 dpi.
Les structures en relief holographiques conviennent le mieux à la reproduction industrielle. Pour les créer, il faut copier la trame de transmission en un hologramme de photoréserve à l'aide d'un procédé spécial. Lors du processus de développement qui suit, la structure en relief nécessaire à la reproduction par gaufrage est créée dans le film photorésistant en fonction de l'intensité d'exposition partielle (modèle d'interférence).
La structure en relief se prête parfaitement à la fabrication, par empreinte galvanique dans un réservoir spécial, de plaques d'impression en métal durci, dont les surfaces sont très résistantes et qui sont utilisées pour appliquer la structure en relief dans un substrat souhaité. La plupart du temps, on utilise pour cela un plastique (PET, OPP, BOPP, PVC ou papier couché). Mais il est également possible, grâce à des techniques spéciales, de transférer un hologramme directement dans d'autres métaux (par ex. or, argent).
Pour reproduire des hologrammes en grande quantité, on a besoin d'une pierre de frappe aux propriétés différentes. Ici, le motif individuel est recombiné dans le format utile souhaité, afin que le film plastique puisse être utilisé de manière optimale dans le processus de fabrication, par exemple. Des marques de repérage et de coupe peuvent également être intégrées.
Dans le processus de recombinaison traditionnel, il s'agit de l'objectif est d'obtenir une plaque d'impression qui sera utilisée dans des machines dites wide-web ou narrow-web. Les plaques d'impression sont placées autour d'un cylindre, ce qui crée une "shimline" du côté où les extrémités des plaques se rencontrent, ce qui ne pose bien sûr aucun problème pour les motifs isolés, mais peut être gênant pour les motifs continus et entraîner des problèmes lors du traitement ultérieur, par exemple lors des processus de lamination dans le domaine de l'emballage.
Grâce à une nouvelle technique, dans le processus de fabrication des films, il est possible de fabriquer des décors holographiques (patterns) sans raccord, avec lesquels il est possible de produire "Seamless". Ces films sans soudure peuvent être traités beaucoup mieux et plus efficacement dans les applications industrielles.
PRODUCTION D'HOLOGRAMMES DE SÉCURITÉ
Pour la production d'hologrammes de sécurité, on utilise généralement comme support un film plastique qui peut être gaufré thermomécaniquement et qui présente des propriétés de résistance permettant de former une surface suffisamment solide pour bien reproduire la structure holographique en relief.
Ce film, généralement en PET enduit, est gaufré par rotation, doté d'un adhésif spécial au verso, appliqué sur du papier siliconé et finalement livré dans la forme souhaitée. Depuis le début de l'année 2021, nous sommes également en mesure de fabriquer des hologrammes à base de papier. Cela permet une alternative écologique au film PET et offre un effet de sécurité similaire à celui du vinyle breakable.
Le gaufrage de l'hologramme, associé à différents effets Tamper Evident Label dans le matériau de base, crée une structure dans l'étiquette qui assure non seulement une protection contre la contrefaçon dans la formation de la structure en relief, mais aussi une garantie de durabilité et de destructivité lors des tentatives de décollement dans l'application sur le substrat.
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